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La dette publique. Evolution depuis 1989

Courrier hebdomadaire n° 1429,
par Y. Delvaux, 44 p., 1994

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Référence : CH1429


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Intéressé de près ou de loin par la chose publique, lecteur occasionnel ou régulier de la presse, épargnant ou emprunteur, contribuable effectif ou potentiel, le citoyen belge a appris à intégrer dans son univers mental le phénomène de la dette publique du pays. Certains n'hésitent pas à prédire périodiquement la faillite du pays, sur base du montant absolu de l'endettement public. En outre, les décisions prises par les différents niveaux de pouvoir contiennent de manière récurrente la justification de diminution du déficit public, et, selon le cas, de stabilisation, de diminution ou de faible niveau de l'endettement. Un Courrier hebdomadaire précédent (1) a esquissé une présentation générale de la dette de l'ensemble des pouvoirs publics, avec un accent particulier sur la dette du pouvoir fédéral (à l'époque le pouvoir central). L'objectif du présent Courrier hebdomadaire est double : - d'une part, actualiser des données statistiques et techniques, présenter l'évolution de la situation et du contexte depuis 1989, en matière de dette publique au sens large, c'est-à-dire contractée par les différents niveaux de pouvoir : pouvoir fédéral (Etat), régions/communautés, pouvoirs locaux, sécurité sociale ; - d'autre part, mettre en évidence différents aspects dont certains sont parfois oubliés, tant l'accent a été mis sur l'effet boule de neige, sur la nécessité d'accroître le solde primaire, sur les critères de convergence prévus par le Traité de Maastricht ou sur une hypothétique régionalisation de la dette publique. Si ces derniers aspects sont certes dignes d'intérêt, il n'en demeure pas moins vrai que d'autres ne devraient pas être laissés de côté si l'on souhaite avoir une vue complète du sujet. Ainsi, il faut rappeler que l'endettement des pouvoirs publics n'est pas d'office un mal en soi, et que certains slogans ou images simplistes en la matière ('un million de francs de créances sur chaque habitant', 'la Belgique en faillite') sont tout simplement erronés. Le problème immédiat posé par l'endettement des pouvoirs publics belges est celui de leur marge de manoeuvre réduite en matière de politique budgétaire, avec toutes les conséquences sur le plan économique et social. La politique budgétaire devient avant tout une politique de solde normatif et relègue à l'arrière-plan la réflexion de fond sur ce que doit être le rôle des pouvoirs publics. Une question de fond posée – mais apparemment encore assez peu étudiée – par le phénomène de l'endettement public est celle de ses aspects redistributifs. A l'intérieur d'une même génération, mais surtout entre les générations, le fardeau de la dette provoque des redistributions de patrimoine, de charges d'emprunts à supporter, auxquelles s'ajoute la question du paiement futur des pensions des générations actives actuellement. Dernier aspect du sujet, celui des rapports entre la dette et les marchés financiers, celui de la gestion de la dette. La dette est souvent étudiée dans ses aspects macro-économiques
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